Desiro, les rames destinées au RER

Rame Desiro initialement destinée au RER Bruxellois

Le contrat du siècle porte sur la livraison de 305 rames. Il a été obtenu par Siemens,
pour un montant de 1,42 milliard €. Chaque rame, nommée Desiro, est constituée de 3 voitures, entre lesquelles on se déplace sans discontinuer, et peut véhiculer 280 personnes. Au total, cela fait 85 400 places assises, pour un prix moyen de 17 000 € par place. A noter qu’il n’est pas possible de se mouvoir entre les rames. Parmi les autres caractéristiques, citons :

  •  des accélérations nettement supérieures à celles des autres trains, et dignes de celles du métro (avec une vitesse maximum de 160 km/h),
  •  une distance au-dessus du niveau du rail compatible avec des quais de 75 cm de hauteur,
  •  6 larges portes par côté,
  •  une distance minimale entre sièges, sans tablettes, sauf quelques rares cas,
  • un seul WC,
  •  à l’intérieur, l’annonce verbale de l’arrêt suivant et des affichages dynamiques visibles depuis toutes les places, qui indiquent, au fur et à mesure de l’avancement, le nom du prochain arrêt et des 3 ou 4 suivants,
  •  à l’extérieur, à l’avant comme à l’arrière et sur les côtés, la destination finale.

On trouve déjà des Desiro en service sur des lignes secondaires autour de Bruxelles, Anvers, Arlon. A propos, cette commande était destinée à l’exploitation du RER bruxellois. Dès lors, pourquoi a-t-elle été placée si tôt ? Serait-ce afin d’acquérir – sur le budget RER – du matériel roulant nécessaire à l’exploitation du réseau national ?

Et que restera-t-il pour le vrai RER en 2025 ?

A l’usage, on peut affirmer que c’est génial, même si cela fait un peu aviation low
cost, de par la faible distance entre sièges. Cependant, tout n’est pas rose. Il y a encore de trop nombreux dysfonctionnements. Les informations à ce sujet sont loin d’être précises. Les principales défectuosités concerneraient :

  •  les pantographes,
  •  les portes,
  •  l’alimentation électrique,
  •  l’ouverture des portes et les marchepieds,
  •  l’attelage des rames,
  •  la suspension,
  •  la sensibilité aux conditions hivernales.

1 Commentaire

    • kesteloot sur 2014-01-08 à 13:49

    ce qu’il restera du rer? au mieux on aura un canard boiteux

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