Alors que toutes les instances politiques du pays sont confrontées à une situation budgétaire difficile et que d’aucuns pourraient envisager de la répercuter sur l’offre de transport produite par la STIB, le GUTIB refuse d’emblée toute diminution de cette offre, car elle ne manquerait pas de pénaliser les usagers.
Encore une année « Portes Ouvertes » dans le métro ?
Les exemples ne manquent pas :
Station Gare du Midi : il y a de nombreux mois, les portiques de contrôle du côté le plus fréquenté de la station ont été retirés.
Quelle en est la raison ? Quand va-t-on y remédier ?
Station De Brouckère :
· pourquoi prévoir un double contrôle (très pénalisant pour les voyageurs) entre les axes tram et métro sous la place De Brouckère alors que les portiques donnant accès aux quais métro de cette même station sont restés ouverts durant plus d’un an ?
Aujourd’hui encore, à cet endroit, certains portiques sont toujours bloqués.
Station Parc :
en juin dernier, Bruxelles Mobilité se félicitait de la fin des travaux de rénovation de cette station, mais quatre mois plus tard, la STIB n’y a pas encore replacé les portiques.
Y aurait-il un problème de livraison ?
Il est pratiquement impossible d’effectuer un trajet dans le métro bruxellois sans rencontrer des portiques ouverts intempestivement ou défectueux.
Des actions (encore) plus dynamiques pour pallier ce problème ne seraient-elles pas opportunes ?
Où valider dans les bus ?
· les règles de transport de la STIB stipulent que l’accès aux bus doit s’effectuer par les portes avant des bus standard.
Pourtant, la STIB a retiré les autocollants de sens interdit à hauteur des portes arrière.
Une clarification ne s’imposerait-elle pas ?
si l’idée est bien de contribuer à la diminution du temps de déplacement pour les clients, ne faudrait-il pas doter tous les autobus d’un valideur à chaque porte ?
A défaut, n’est-ce pas inciter à la fraude ?
Augmenter les recettes, c’est aussi limiter, voire éviter, des restrictions
Le GUTIB soutient l’idée d’une mensualisation du paiement des abonnements annuels par domiciliation. Débourser 550 € en une fois pour voyager sur le réseau de la STIB durant un an est en effet parfois extrêmement difficile pour certains clients.
Or, il est bien prévu dans le Contrat de Service Public (qui régit les relations entre la Région et la STIB), que la STIB s’engage à réaliser une étude relative à cette possibilité.
Cet engagement date de décembre 2023 : deux ans après, toujours pas de nouvelles en la matière ?
Le GUTIB n’admettra pas que la STIB réduise de quelque manière que ce soit son offre!
(structure des lignes, fréquences de passage, amplitudes horaires)
avant d’avoir fait le nécessaire pour optimaliser ses recettes et lutté efficacement contre la fraude.
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Parfait