Korte inhoud: Het laatste GEBOV blad luidde, als het het allerlaatste zou zijn.
Gelukkig zal dit waarschijnlijk niet het geval zijn.
Een algemene vergadering had, einde 2012 besloten om de GEBOV in vereffening te
stellen. De week daarop werden we gecontacteerd door de pers.
Een twaalftal mensen besloten, nadat we hen hadden ontmoet, dat de GEBOV moest
blijven bestaat. Een tiental personen besloten om de taak op te nemen.
Het huidige bestuur blijft nog voor de zes laatste maanden van 2013. Deze tijd is
nodig om de overgang te organiseren.
De nieuwe ploeg heeft, onder meer, als project om de zichtbaarheid van de GEBOV te
verbeteren en het bevorderen van een gemeenschap van gebruikers.
We hopen dat alles netjes blijft verlopen en dat we binnenkort zullen mogen zeggen:
de GEBOV leeft! En we vragen al aan al onze trouwe leden om, zoals vroeger, hun
bijdragen te betalen voor 2013.
A la une du n°120, on pouvait lire « Ceci est le dernier Bulletin du GUTIB ».
Nous expliquions qu’il en était ainsi, parce que tous les appels auprès de nos membres
et des autres destinataires du Bulletin étaient restés vains. Appels à la reprise
progressive des tâches de l’asbl, jusque là assumées par des bénévoles qui ont atteint
un âge avancé et désirent se retirer. Une Assemblée générale extraordinaire de dissolution avait décidé de mettre le GUTIB en liquidation dès la fin de 2012, sauf si une nouvelle équipe désireuse de prendre la relève se présentait entre-temps. Dans l’intervalle, nous ne demanderions pas les cotisations de 2012, et nous rembourserions celles dont de fidèles membres s’étaient déjà acquittés.
Mais à peine ce n°120 expédié, nous avons été appelés par une journaliste de La
Dernière Heure, étonnée et déçue par la disparition prochaine du GUTIB, dont un
vice-président lui accordait régulièrement des interviews. Lors d’un entretien avec la
personne en question, nous avons expliqué encore une fois notre propre regret de voir
disparaître une association aux succès certains, faute de combattants. La DH et La
Libre ont publié un article dans leur édition du lendemain et du surlendemain, en
bonne place. Par la suite, la RTBF (radio Vivacité) est venue interviewer au siège
social, et le Vice-Président est passé dans un journal en boucle de Télé-Bruxelles.
Tout cela n’a pas été inutile. Ces prestations de communication nous ont valu des
appels et du courrier. Nos interlocuteurs se réjouissaient de savoir qu’un tel organe de
défense des usagers existait. Pas question de le laisser s’éteindre, disaient-ils. Une
douzaine de personnes nous ont proposé leurs services. Après plusieurs réunions par
petits groupes, nous avons un groupe de 10 collaborateurs et collaboratrices prêt(e)s à
relever le défi. C’est un record dans la vie de l’association. Ils se sont faits membres.
Toutes les fonctions imposées par la loi sur les ASBL semblent devoir être assurées,
et il y a des volontaires pour la participation aux divers comités officiels au sein
desquels le GUTIB est actif. L’ancien conseil d’administration va devoir rester en place pendant six mois encore. Pourquoi ? Parce que d’après la loi sur les ASBL et les statuts, le C.A. est composé de membres effectifs. Or un nouveau membre cotisant ne peut devenir membre effectif, qu’après un an, sur proposition du C.A. Il y a au minimum 3 administrateurs, nommés par l’A.G. des membres effectifs, dont le président, deux vice-présidents, le secrétaire
général et le trésorier.
Dans l’intervalle, les nouveaux collaborateurs seront rendus opérationnels. C’est qu’il
faudra les introduire auprès des comités, leur remettre les dossiers, et effectuer les
transferts internes nécessaires. Notons au passage que la participation à ces comités
peut se faire sans attendre la qualité de membre effectif. Bien entendu, il faudra que
les arrêtés et lois de nomination soient adaptés en conséquence.
Les nouveaux pourront, s’ils le désirent, poursuivre les actions entamées, et s’atteler à
d’autres tâches. Lors des réunions, les nouveaux collaborateurs ont dégagé quelques
objectifs intéressants.
- assurer une meilleure visibilité du GUTIB
- développer une meilleure visibilité de la mobilité à Bruxelles, englobant tous les moyens de transport et tous les opérateurs
- promouvoir une communauté d’usagers
- lutter contre les tarifs excessifs de la STIB
- développer le sens du client auprès des sociétés
- lutter contre les grèves sans préavis et exiger un service minimum
- faire le lien entre la sécurité des usagers et la vétusté du matériel
- obtenir des fréquences d’un passage toutes le 15 minutes au minimum sur toute l’étendue de la journée, à commencer par les lignes de tram
- l’amélioration des liaisons Nord-Sud de la Région, et en particulier la desserte du centre de Forest
- la sortie de l’imbroglio politique de la télécommande des feux routiers par les trams et bus
- diminuer le phénomène parasite de deux ou trois véhicules de la même ligne qui se suivent
- exiger la mise en service de lignes du RER, dès qu’elles sont prêtes.
Il faudra aussi redéfinir les publications que le GUTIB compte lancer ou si le Bulletin
du GUTIB sera maintenu. Nous espérons que tout continuera comme cela a commencé, et que nous pourrons bientôt affirmer : GUTIB pas mort.
D’ores et déjà, nous demandons à nos membres fidèles de faire confiance au GUTIB
comme par le passé, et de verser leur cotisation pour 2013.
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